
Dimanche, en apprenant que le storm surge n'avait pas atteint les 25 pieds annoncés mais s'était contenté de 12 pieds, j'a un peu repris confiance. Ce matin, j'ai déchanté ; l'ile est une incroyable "mess", jonchée de débris, encore couverte par les eaux boueuses envahies par les moustiques et les serpents, et menacée par des pillards qui sortent de leur trou aquatique ; les services publics sont détruits ou endommagés ; les hopitaux incapables d'assurer les soins ; la mairie débordée a décidé d'évacuer de force les idiots qui avaient choisi de demeurer, il en reste encore 12.000 soit 20% de la population. Faut il en déduire que dans tout échantillon humain il y a 20% de cons ?
Ann a tenté de joindre nos assureurs mais n'a pu en contacter qu'un. La maison est debout mais on ignore dans quel état ; elle a probablement reçu un mètre wt demi d'eau déballant la 35ème Rue depuis la plage sur 800 mètres. Elle a aussi pris des rafales de vent a plus de 200 kmh pendant 12 heures ; maintenant j'ai peur, derniere infamie, qu'elle recoive la visite de pillards. Qu'est ce qu'on va retrouver ?
Nous n'avons plus le droit de revenir pendant au moins deux mois, a t on appris ce matin, peut être nous laissera t on retourner provisoirement quelques heures pour évaluer les dégâts et faire notre déclaration d'assurance. Nous avons vu une video ce matin qui montre les dévastations dans la peninsule de Bolivar qui se trouve de l autre côté de la baie de Galveston et c'était un crève coeur. Si vous voulez la regarder, cliquez sur ce LIEN. Cela vous donnera une bonne idee de ce que cela represente de vivre dans une zone ouraganisable...
Sinon vous pouvez contempler la photo du jardin qui n'a jamais eu l'air aussi vert.
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