Monday, November 30, 2009

TOUT VA BIEN SAUF POUR SHELLEY


Bon, les effets de la chimio se dissipent et les analgésiques me protègent de la douleur, jeudi j'ai droit à un IRM et à un rendez vous avec l'oncologue, on verra bien. Ann est très ébranlée par les problèmes de santé de Sean et n'a pas le moral. Je dois dire que toutes les merdes nous tombent dessus en même temps, mais toutefois que nous avons bien de la chance d'avoir trouvé un nice appartement et d'être si bien entourés par la famille et les amis qui nous aident tant.


J'ai commenccé à lire un livre sur la vie de Shelley (1792-1822) et Lord Byron (1788-1824) par un gusse nommé Trelawny qui lui a vécu 89 ans.

Pour le moment, j'adore ce livre qu'Ann n'a pas aimé, notamment le style, effectivement il a été publié en 1858 et on est loin du genre américain de notre époque. Personnellement j'ai parfois un peu de mal à suivre la ponctuation et la richesse d'un vocabulaire souvent assez obsolète mais absolument charmant. Et puis quelle époque fabuleuse que ce début du XIXème siècle sauf pour les âmes pures comme Shelley.

Friday, November 27, 2009

GOOD NEWS BUT NOT FROM BALMARY


Ann est sortie de l'hosto ce matin en bonne forme, débarrassée de cette boule de graisse qui envahissait son biceps gauche depuis des mois, elle ne souffre pas et est de bien meilleure humeur car elle finissait par s'angoisser à propos de ce truc bizarre dans le bras.

Quant à moi, j'ai eu ma scintigraphie cet après-midi et les résultat semblent montrer que les métastases n'ont pas galopé autant que le dernier PSA paraissait l'indiquer, elles seraient toujours présentes toutefois dans la région de l'épaule gauche où j'ai eu de violentes douleurs cette semaine. Jeudi prochain, j'ai droit à un IRM et à une consultation avec l'oncologue, on verra bien alors à quel traitement j'ai droit mais je ne me fais pas de souçi, je sais que je vais gagner ma guerre contre le cancer.

Je suis en train de lire Le Moine et la psychanalyste de Marie Balmary, le moine est le frère de ce con de Lacan mais grâce à Dieu, beaucoup plus ouvert et moins tyrannique. L'intérêt du livre est l'exégèse que les deux font de la Bible , mais je m'atttendais à bien plus d'exégèse, en réalité, ces deux-là se racontent et se congratulent de leur communion de pensée et se livrent à une interprétation du "sacrifice" d'Isaac très personnelle et peu crédible. Je suis sorti de cette lecture assez déçu.

Le moine a une belle nature mais dans le fond on ne sait ce qu'il pense réellement et son interprétation de la Bible quand il s'y risque m'a laissé plutôt sceptique, il semble confondre la version Elohim et la version Yahwé de la Bible, faisant du premier le Diable et du second Dieu. Pour moi, le problème des versions est un simple problème historique et n'a rien à voir avec la vraie nature de Dieu.

Quant à Mme Balmary, qui professe la foi juive, elle me donne l'impression de renoncer à sa vision judaique de la Bible au profit d'un moine qui appuie sa propre vision sur un simple acte de foi. Un peu court, mon frère !!!

Tuesday, November 24, 2009

SIGNATURE DU CONTRAT

Aujourd'hui on signe le contrat de location de la rue Paradis et je me sens bien à 6h du matin sauf mes jambes qui sont un peu lourdes et mon appétit qui m'oblige à manger 4 Petit LU, résultat glycémie à 230, pas trop mauvais après une nuit de perfusion. Beatrice, l'infirmière, sera là dans une heure et je ne vais pas pouvoir me rendormir.

Sinon je suis en train de finir le livre de Brasillach, Comme le temps passe, un livre trop nostalgique à mon goût, tirant inutilement à boulets rouges sur la vie bourgeoise de province (comme si la vie bourgeoise de Paris valai mieux) et surtout de longues descriptions inutiles qui sentent l'amateur ; une description de 20 pages d'une nuit d'amour absolument grotesque qui sent le puceau qui se défoule. Pauvre Robert, il m'a fait de la peine à vouloir décrire avec romantisme et grâce une nuit de baise. C'est absolument attristant et risible. Par contre de très belles pages et émouvantes sur la grande guerre. La plupart des personnages me sont agréables et sympathiques toutefois sauf René, le premier d'entre eux, qui me parait fade, indifférent et sans passion. Et dont on se demande tout au long du livre quelles sont ses motivations. Le tout fait un ensemble émouvant mais pas convaincant. Sorry, Brasillach.

ET VOILA BRASILLACH


Ma santé est bonne, pas de nausées, pas de problèmes intestinaux, pas de douleurs, je vais mieux mais je dois encore avoir un traitement nouveau pour lutter contre le cancer qui semble avoir progressé mais où ? La scinti et le scan me le diront bientôt.

En attendant, je lis Brasillach dont mon cousin Emmanuel m'a envoyé un livre, "Comme le temps passe". Je dois dire que je n'ai pratiquement jamais rien lui de ces auteurs maudits à l'exception d'un Celine ou deux quand j'étais ado. Mais ce sont des auteurs qu'il faut lire adulte pour mieux comprendre leur engagement parfois inacceptable et leur génie toujours accepté. Le seul dont je sais un peu quelquechose c'est Lucien Rebatet dont j'ai lu la fantastique Histoire de la musique et dont j'ai adoré le style fantastique et la culture stupéfiante.

Me revoilà plongé dans la francité, comme dirait ce crétin de Sarkozy, comme je suis loin de Galveston et d'Obama, mais comme je reste attaché dans mon coeur à mon ile sablonneuse et à l'indécence de l'Amérique dans tous ses excès, même aux plus haineux des Républicains accrochés comme des arapèdes à un modèle qui ne marche plus tel qu'ils le rêvent encore comme des gosses qui n'ont rien compris ou refusent d'admettre qu'ils se sont fait laver le cerveau depuis des décennies.

Monday, November 23, 2009

PAIN PAIN NOT BREAD

J'ai mal aux bras depuis hier et c'est assez douloureux, je suis sous patches analgésiques mais ils ont peu d'effet sur mes douleurs au bras. Sinon je me sens bien et j'envisage d'aller ballader cet après midi.

J'ai lu hier soir jusqu'à 3 heures du matin le premier roman du Gallois Ken Follett, The eye of the needle (L'arme à l'oeil) qui se passe au Royaume Uni durant la guerre et j'ai adoré, Ann a sagement dormi à mes côtés jusqu'à ce que j'éteigne, épuisé mais heureux. J'ai fini la lecture ce matin.

Grosse engueulade hier avec Ann à propos de mes patches, la vie est parfois difficile vu qu'elle ne parle pas français et qu'elle se sent souvent exclue de nos discussions médicales, mais que faire sinon prendre notre mal en patience ? Pas toujours facile de lutter contre le cancer....

Saturday, November 21, 2009

MORAL DE PLUME

Mauvais moral aujourd'hui pour la première fois en 6 mois, je dois dire que le coup de la chimio qui merde m'a bien secoué. Heureusement ma cousine Fred et Maman sont venus m'apporter des bonnes nouvelles concernant notre installation rue Paradis et on a discuté de tout cela pendant des heures ce qui m'a changé les idées.

J'ai fini un des livres qu'une autre des mes cousines Anne m'a envoyés gentiment puisqu'elle en est l'éditeur, à savoir l'excellent roman policier Le prophète du diable de Dan Chartier, je me suis régalé, tout est bon dans ce roman, le style, l'intrigue, le caractères des personnages et même un peu d'humour ce qui n'est pas évident dans un roman où la dureté et la violence de notre société moderne éclatent pour être d'ailleurs fortement condamnées. Je le conseille à tous.

Tuesday, November 17, 2009

DECEPTION et AUTODAFE


Mon PSA a donc continué à grimper malgré la chimio, grosse déception ce soir, on va arrêter le traitement et essayer l'hormonothérapie après IRM et scintigraphie de contrôle, ensuite on avisera en vue d'amorcer une chimio diférente. Je m'étais préparé à tout mais je ne peux m'empêcher d'être déçu et un peu tristounet. Enfin, c'est une bataille perdue mais pas la guerre que je vais gagner, j'en suis sûr.
Sinon Ann va visiter demain un appartement à louer, il est temps que nous soyions chez nous. J'ai fini de lire le Balladur (Le pouvoir ne se partage pas, Fayard, 2009) , très instructif sur la classe politique, le bonhomme a de la classe mais il est très content de lui. Enfin, je trouve ce genre de littérature saine pour la prise de conscience politique et je le recommande à tous.

J'ai vu que ce simple d'esprit de Raoult en a rajouté sur l'histoire du Goncourt, et je ne comprends pas que ces potes de l'UMP ne lui disent pas de fermer sa grande gueule. Je me demande quand ce gouvernement va installer un commissariat aux questions littéraires, et pourquoi pas organiser un autodafé ?
Enfin, nous avons trouvé un nice appartement rue Paradis libre en décembre juste en face de Martine et Fabienne. Nous serons chez nous à nouveau. Mais je n'ai plus rien à lire.

Sunday, November 15, 2009

ET MAINTENANT BALLADUR

Après le pavé Cotta, voiçi la dalle Balladur, un petit livre sur les Entretiens de ce dernier avec Mitterrand que m'a donné Huguette. Sa lecture m'endort un peu, voire beaucoup mais c'est peut être dû aussi à ma fatigue générale. Bien que le bonhomme soit sympathique et honnête, il m'ennuie : son style n'est pas fameux, ses explications techniques trop longues ou incomplètes (par exemple il nous parle du GATT pendant des pages sans nous expliquer en détail quels étaient les enjeux), son contentement de soi crève la page si je puis dire.

Cela dit, il ne parle pas une seconde du septennat de VGE ce qui ne me gêne nullement mais tout de même passer des années Pompidou aux années Mitterrand sans mentionner d'une ligne le septennat VGE, il fallait le faire. En revanche, il dresse un portrait au vitriol de Mitterrand dans son avant propos, un portrait qui sonne juste et ne rend pas l'homme bien sympathique. Quant à Chirac, il en prend plein la gueule et la peinture une fois de plus sonne vraie. Balladur n'est jamais aussi bon écrivain et peintre de son époque que lorsqu'il descend en flammes les hommes qu'il n'a pas appréciés. Je ne lui en veux pas, moi aussi, j'ai détesté de tout mon coeur Mitterrand, Chirac et même si j'ai voté VGE en 1974, j'ai fini comme tout le monde par le mépriser.

Saturday, November 14, 2009

LE MONSTRE ET LA NOIX CREUSE


Vraiment durs ces deux derniers jours, grande faiblesse, mal au dos épouvantable, sans parler des maux intestinaux et de leurs effets quinze fois répétés en moins de deux jours. Ce soir, léger mieux mais je sens que le mal de dos n'est pas loin, j'espère pouvoir mieux dormir que la nuit dernière. Je m'en souviendrai de cette chimio...


J'ai fini le bouquin de la mère Cotta, (Cahiers secrets de la Ve République : Tome 3, 1986-1997, éd. Fayard , Paris, 2009, 968 p.),vraiment un bon boulot et du grand talent. Bel éclairage de la vie politique. On se sent moins con quand on a fini la lecture de ce gros pavé. Ce qui me reste sur l'estomac, ce n'est pas ma chimio ou la pavé de Mme Cotta qui est un peu difficile à manier au lit, mais les déclarations de cet empaffé d'Eric Raoult (photo) à propos de la lauréate du prix Goncourt dont j'oublie le nom, mais là n'est pas l'important.

On devrait mettre ce type en prison pour oser dire que cette jeune femme est tenue désormais à une sorte de devoir de réserve au prétexte qu'elle représente la France et n'a pas le droit de juger "monstrueux" quoique ce soit de français. J'estime que s'il y a quelquechose de monstrueux, ce sont les propos de ce petit monsieur qui se prend pour un phare de la pensée moderne alors qu'il a pour toute légitimité un modeste diplôme de l'institut français de presse. C'est tout le contraire, ses déclarations témoignent d'une vision réductrice de la création, d' une catastrophique conception de la liberté de l'écrivain, d'un pensée goebbelienne, nazie, il propose un asservissement du cerveau. A quand, avec des malades pareils, la littérature "entartete" comme nous avons eu dans les années 30 l' "entartete kunst" sous Hitler, l'art dégénéré ?
En réalité, Raoult n'est guère qu'un clone de Goebbels dans la mesure où il se transforme en lèche cul de son maitre, l'un léchait le cul du Führer, l'autre celui du Bonaparte qui nous gouverne, le malencontreux Nicolas Sarkozy. Quant à cette pâle figure de Frédéric Mitterrand qui hurlait à l'indécence suisse à propos de l'arrestation de Polanski, le voilà-t-il pas qu'il trouve la polémique engendrée par Raoult idiote et inutile ? Mitterrand, accroche toi à ton petit ministère de guignol, car si on secoue un peu trop le cocotier, tu finiras par tomber comme une noix creuse que tu es.

Friday, November 13, 2009

ALAIN MARTINE JOSPIN ROCARD ET BALLADUR


Bon, rien de surprenant, je ne suis pas en grande forme mais j'ai tout de même pu apprécier hier soir les huitres et les moules de l'anniversaire d'Alain qui fêtait ses 63 ans chez Maman. Martine n'était pas bien non plus et ça se comprend après 3 années de martyre dûes à son genoux. Je me demande comment elle tient encore le coup. Sinon moi je tiens mais je commence à en avoir ras le bol des nausées et des problèmes intestinaux.

J'ai un peu de mal à terminer le bouquin de Michèle Cotta d'abord parceque j'ai mal au dos à lire constamment dans le lit, ensuite parcequ'il est un peu trop long, enfin parcequ'elle finit par se répéter. Cela dit, c'est très intéressant de voir la classe politique en actions. Je met le pluriel volontairement car c'est pitoyable. Ils sont tous là à se bourrer les poches mais à nous parler de rigueur et de sacrifices, génération après génération de politiciens. Et le pire, c 'est que les honnêtes et les sincères comme Rocard et Jospin sont assassinés par leurs troupes. A droite, on cherche des hommes honnêtes et je pense que Balladur était le moins verreux. Lui aussi on l'a assassiné. Huguette m'a apporté son bouquin, je le lis dès que j'ai achevé la mère Cotta qui a bien du talent. Le plus honnête de tous, de toutes façons, c'est sans aucun doute mon frère Alain.

Friday, November 6, 2009

SUITE DE LA SIXIEME SYMPHONIE

Les débuts de la sixième symphonie en Solupred majeur se déroulent sans fausses notes, mais c'est généralement à partir du quatrième mouvement (i.e. jour) que les anicroches se produisent et que les couacs abondent : nausées, diarrhées, faiblesses des giboles, douleurs variées. Inutile de désespérer, c'est toujours le cas, on ne peut que souhaiter que le chef d'orchestre tiendra le coup.

A part cela, je viens de finir un polar sympa de Michael Connelly intitulé "la lune était noire" et j'ai commencé le tome 3 de l'autobiographie de Michèle Cotta, Cahiers secrets de la Ve République : Tome 3, 1986-1997, éd. Fayard , Paris, 2009, 968 p., plus des anecdotes qu'une analyse de fond mais on apprend souvent autant de ce genre.

En tout cas, la vie politique est une jolie saloperie pour ceux qui en doutent encore et toute ma vie je me serai demandé pourquoi la presse française s'y intéresse tant, et pourquoi elle ne ferait pas mieux comme sa collègue américaine d'ignorer un peu plus tous ces guignols... Mystère. Sans doute mes ex confrères ne sauraient ils plus de quoi parler et seraient ils forcés de travailler autrement qu'en collant aux basques des politiciens. Ce qui suppose plus d'indépendance d'esprit, plus d'imagination et d'idées, plus d'ouverture sur le monde, moins d'esprit de clocher, plus de risques de se planter dans des interviews en anglais, et surtout davantage s'intéresser au sort du peuple mais de ce dernier ils s'en foutent royalement, tous ces courtisans ; bref que de dangers, c'est moins périlleux de petit-déjeûner au Bristol ou luncher chez Edgard en bonne compagnie.

Les hommes politiques se dévorent entre eux mais chassent en meutes. Que sommes nous, nous autres pauvres citoyens, face à ces charognards? Il y a des heures où je ne crois même plus que nous vivons au sein d'une démocratie. Ce serait plutôt une sorte de ploutocratie fondée sur l'argent et les passe-droits, l'impunité des élites et le népotisme. Quant à la presse, elle ne joue pas son rôle de contre-pouvoir dans la mesure où elle compte trop de courtisans et quant aux syndicats, ils ne le jouent pas davantage dans celle où les salariés ne se tournent vers eux que lorsque c'est trop tard. Le vrai problème est que les Français ne croient pas à la démocratie, à la vie associative, à l'organisation du refus, au pouvoir local des électeurs de faire bouger les choses, ils s'en remettent toujours à l'Etat c'est à dire aux élus qui en fin de compte les bernent.

Thursday, November 5, 2009

DERNIERE CHIMIO ?

Ce matin, j'ai subi la dernière chimio tout au moins en théorie, on voit l'oncologue le 17 novembre avec un dernier PSA et on avise sur la suite des évènements, je suis confiant. Il est temps que ce circus se termine et que je puisse un peu récupérer, sortir et mener un semblant de vie normale.
Voilà je ne veux pas m'étendre davantage. Hier on a eu la visite de Dr Beatrice Reynaud, toujours aussi charmante et efficace. Elle nous a trouvés bien Ann et moi.

Je n'ai plus qu'une envie, c'est de retourner à Galveston pour trois mois avant de louer quelquechose ici à Marseille. L'Amérique me manque à un point pas croyable même si je dois reconnaitre que la qualité des soins ici a été fabuleuse ; à Galveston, je serai probablement en train de mourir, Medicare ou pas.

Wednesday, November 4, 2009

FAUSSE ALERTE

Dimanche, j'ai cru avoir un problème cardiaque du fait de douleurs thoraciques. Le cirque a commencé : pompiers, urgences, salle de réa et exams. Une nuit d'enfer avec tous les mourants autour de moi, tout le monde hurlant, y compris les infirmières, je me demande pourquoi, et le lit ! le lit ! un tas de fer qui m'a brisé le dos. Mais le personnel et les toubibs ont été formidables. Toutefois, j'ai eu le plaisir en réa de tomber sur Bernard Jauffret, cardiologue, qui a été très sympa avec moi et m' a fait un exam des carotides. Je ne l'avais plus vu depuis le collège. Finalement après exams négatifs, ils m'ont jeté et mis au premier avec les patients normaux.

En revanche au premier, une autre nuit d'enfer avec un vieux qui regardait la TV plein pot, il a fini par comprendre que cela m'ennuyait et a baissé le son à un niveau inaudible. J'étais content de quitter ces lieux de perdition-salvation hier matin et de retrouver mon hotel-résidence et Ann. Le vrai bonheur.

Le pire fut sans doute le bruit en réa et la bouffe au premier étage, le breakfast du matin est une horreur. Mais là encore les infirmières sont formidables.