Saturday, September 12, 2009

GYMNASTIQUE AU WYOMING

Hier je me suis forcé à aller à pied jusqu'au Monoprix du Prado, une walk de 20 minutes à mon train de sénateur. Si cela a sans doute remué un peu mon organisme ralenti, cela ne m'a pas permis de mieux dormir. Enfin cela m'a permis de mieux me sentir aujourd'hui et de faire des exercices dans le corridor de l'hôtel-résidence de pacotille où nous vivons cloitrés depuis 2 mois, Ann et moi. J'en ai ras le bol.

J'ai lu Nouvelles historiques du Wyoming d'
Annie Proulx. Je connaissais cet état par Ann qui y a vécu un an et y a même divorcé de son précédent mari. Elle m'avait bien dit que le vent constant là bas rendait les gens fous, mais je ne me doutais pas à quel point ils étaient cinglés et sauvages. Terrifiant. Dominique Racine me dit qu'on a les mêmes genres de cinglés en France, notamment en Bretagne et Normandie. J'ai du mal à le croire. Encore que je me souvienne que dans le petit bled normand où les Ligeza avaient une petite maison de vacances, il y avait quelques gars débiles qu'il valait mieux ne pas fréquenter. Mais ils ne faisaient pas à eux seuls une culture, une sorte de société à part qui refusait le mainstream américain comme c'est le cas des habitants de ces villages perdus du Wyoming.

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