Les news les plus contradictoires, comme toujours en cas de circonstances exceptionnelles, circulent : c'est vraiment n'importe quoi. Bayley nous dit que le CHU de Galveston -appelé UTMB University of Texas Medical Branch- ne rouvrira que 200 lits sur 800 et qu'il y aurait pour un milliard de dollars de dégâts. Le projet de construire un nouvel hopital en relais de celui qui existait aurait ete abandonné mais le site de l'hopital ne souffle pas un mot de cela.
D'autres sources disent que le second employeur de l'ile -American National Insurance Cy- va fermer son siege social de Galveston qui emploie des centaines de personnes car l'immeuble haut d'une vingtaine d'étages pencherait, tel la Tour de Pisa, dangereusement sur le côté. Toutefois le site de la compagnie qui donne des news quotidiennes de l'après-Ike ne mentionne pas une telle probabilité et on ne sait que penser. Rumeurs, ragots, radotages pullulent.
Toujours est-il que l'ile n'a pas bonne allure et que la plupart des businesses sont fermés. A l'Est, sur la plage principale, des tentes sont apparues : des jeunes sans foyer y vivent desormais mais la plage a tout perdu, son charme, ses dunes de sable, ses boutiques en bois pour touristes ; il ne reste qu'un sable dur et détrempé qui a du mal à ressembler à autre chose qu'à une langue de boue s'étirant a l'infini qui vient lécher le golfe du Mexique. Dur, dur.
Hector le jardinier, son fils et son petit fils, plus un autre jeune Mexicain à l'allure rébarbative à qui on n'a jamais appris à sourire, sont venus nettoyer le yard qui ressemblait au Nord de la France en 1918. Ils ont fait un super boulot pour seulement 175 dollars et y ont passé la majeure partie de la journée. Il me faudra faire un peu de cosmetic job pour lui redonner une allure mais au moins il n' est plus déprimant à contempler depuis la fenêtre de la pièce où j'écris ce blog.
Wall Street -comme le reste des bourses du monde- a continué à se casser le nez toute la journee et je me felicite d' avoir tout vendu hier et de ne pas avoir écouté les exhortations de Thomas Rastit qui me disait "accroche toi, accroche toi". Je n'ai pas, comme lui, herité des millions de mon père qui m'a plutot laissé des dettes et je n aurai pas supporté l idee d' avoir ete assez con pour tout garder et de voir fondre mes maigres économies au soleil pervers de Wall Street. J ai une petite retraite, trois sous de côté et je risque d'en avoir bien besoin si je fais de vieux os...
Plus j'y pense, plus je me dis que tous ces financiers sont des criminels en col blanc irresponsables et inconscients, tout comme les pires mafieux. Wall Street est devenu un piege à cons et la finance un Casino legal pour pieger les suckers qui croient encore qu'investir en Bourse permet de se constituer une retraite. La difference entre les mafieux de Wall St. et ceux des maisons de jeux est que les seconds ne ruinent pas les gens en un an, ils leur piquent le pognon petit a petit mais au moins on sait qu ils sont là pour cela alors que ceux de Wall St. jurent leurs grands dieux qu'ils vous préparent des vieux jours heureux. Il faudrait en mettre quelques uns en taule, comme ce petit con de Jérome Kerviel. Tous ces gens, s'ils ne sont pas des mafieux, sont au mieux des apprentis-sorciers arrogants, au pire des cons incompétents et plus probablement des guignols sans conscience sociale ni morale. Faudrait les flinguer. On est devenu trop doux avec ces salopards.
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