Sunday, August 16, 2009

DIMANCHE FAIBLARD


J'ai dormi jusqu'à 14h et je tiens à peine sur mes guiboles. Et puis nausées et le reste sont revenus. Pas trop violentes, mais tout de même je me sens mal foutu et comme dit l'autre j'en ai ras le bol. Ann a essayé de me faire avaler un bouillon avec des bouts de poulet mais j'ai dû renoncer et lui ai demandé de filtrer le poulet. Pauvre chicken, il a dû rester au fond de la passoire et j'ai pu finir le jus avec le riz et les morceaux de tomates.


J'ai terminé le Kennedy (voir photo) sur la vie conjugale, un peu lourdingue, le plus révoltant dans l'histoire de cette femme c'est que tous ses malheurs résultent de son manque de courage dans les moments clefs de sa vie et après, et bien après, elle doit comme on dit en anglais "face the music". Et que fait elle ? Elle se plaint, se lamente, se frappe la coulpe, consciente que son manque de courage lui vaut son sort présent. Kennedy écrit des livres très moraux finalement mais je ne suis pas sûr que les gens les voient de la sorte mais plutôt comme des charges contre le matérialisme de la société américaine.

La société américaine n'est pas matérialiste, elle est consommatrice et elle consomme pour réduire l'insupportable pression que les gangsters qui la gouvernent font peser sur elle : politiciens pourris et achetés, policiers désillusionés, patrons esclavagistes, mèdecins et avocats cyniques... Le meilleur exemple en est celui de ce pauvre idiot de 70 ans l'autre soir sur CNN qui gueulait comme un âne aux motifs que la réforme de la santé par l'administration Obama allait socialiser Medicare alors que s'il y a quelque chose de totalement socialisé c'est bien le système Medicare. Les Américains ont le cerveau si totalement lavé par la propagande républicaine et libérale (au sens français) qu'ils ne sont même pas conscients de la réalité du système dans lequel ils vivent.

Tel est le vrai drame de la vie aux Etats Unis : des esclaves brain-washed ne veulent même pas entendre parler des réformes qui pourraient les affanchir et les rendre plus lucides. Mais il n' aura jamais personne pour leur expliquer qu'ils se font baiser jusq'au trognon? Les USA ne sont pas le plus grand refuge de la démocratie mais le plus beau temple de la démagogie...

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